Parmi les nombreuses visites sur ce blog, certaines ne passent pas inaperçues tel ce referer juridica (filiale protection juridique d’AXA). Plus précisément l’adresse contenait l’indication qu’un dossier est ouvert contre ce blog : l’url contenait en effet une mention ged ou plutôt g.e.d. pour gestion électronique des documents. Ainsi un des individus visés récemment ici est allé se plaindre à sa protection juridique envoyant le lien d’un article de ce blog. En effet le CAT ressort tout le temps à la première page de n’importe quel moteur de recherche quand on tape le nom et prénom d’untel ou d’unetelle militant-e d’extrême droite. D’où l’idée naturelle à l’extrême droite de recourir à la censure si ce n’est à la justice, du moins ses auxiliaires que sont les avocats et les protections juridiques : souvenez vous des menaces judiciaires de Mickaël Renuy aka « grand Mika » contre Demain Le Grand Soir (membre du CAT) qui avait relayé un article de nos camarades de la Résistance Antifasciste de l’Indre. Et si nous avons une sérieuse idée de qui il s’agit, nous nous abstiendrons pour l’instant d’en dire plus puisqu’à ce jour nous n’avons toujours rien reçu de la part de Juridica : d’autres sites antifascistes ont été ciblés par des protections juridiques, sans aucune suite pour l’instant…
Archives du mot-clé Répression
101: La répression contre les antifascistes continue : Pierre-Alain Roiron vs Solidaires 37 (round 1)
Manifestement au PS, certains ont clairement choisi leur camp : plutôt le FN que les anticapitalistes ! C’est le cas du maire de Langeais (depuis 2008) Pierre-Alain Roiron, frère de Claude Roiron (ex présidente du Conseil général d’Indre-et-Loire) qui a la prétention de poursuivre l’Union Syndicale Solidaires 37 pour un collage « sauvage » antifasciste alors que pendant les élections politiques, le respect du Code de l’environnement est au mieux un détail et que le restant de l’année, l’hideux et très souvent illégal affichage commercial s’étale partout sans que la moindre poursuite n’ait jamais été engagée et dont l’enlèvement est pourtant une charge pas négligeable pour les contribuables à l’heure où la Cour des comptes dénonce sa gestion comptable.
Pierre-Alain Roiron, le maire PS de Langeais, conseiller régional,
n’aime pas l’affichage « sauvage » dans sa commune ! Solidaires 37
Il a porté plainte contre SUD/SOLIDAIRES pour son attitude criminelle pendant l’été : Ce syndicat, dans le cadre d’une campagne d’affichage départementale contre l’extrême-droite et contre les capitalistes, a eu l’outrecuidance de coller « en dehors des clous » 4 ou 5 affiches ou autocollants sur sa commune. La plupart de ces affiches ont été d’ailleurs recouvertes par d’autres collages, notamment par celles des chasseurs qui peuplent nos campagnes.
Le jeudi 27 novembre, le délégué départemental de SUD/SOLIDAIRES a donc été entendu par la police au sujet de cette affaire qui frise l’atteinte à la sûreté de l’État ! Sur les photos présentées au syndicaliste, une affiche flottait d’elle même au vent. Même pas besoin des services municipaux pour l’enlever !
Notons que c’est la première fois que, dans le cadre de ses activités militantes, ce syndicat se retrouve confronté à ce genre d’incident. Il faut dire que, dans de très nombreuses communes du département, « l’affichage libre » (prévu par la loi) n’existe pas ou lorsqu’il est présent est souvent sous-dimensionné ou squatté par des affiches publicitaires commerciales. Ainsi, les maires, y compris les plus réactionnaires, sont peu enclins a reprocher aux militants des pratiques induites par l’absence d’espaces démocratiques dans leurs communes.
Au final, le syndicat risque de se retrouver à être condamné à plusieurs centaines d’euros d’amende. Le prix à payer pour pouvoir exprimer des opinions progressistes dans une France « socialiste » ?
94: Les détails de la relaxe suite au procès de la manif Jour de Colère.
Souvenez vous : le 09 septembre nous étions une quinzaine pour soutenir un camarade blésois qui passait au Tribunal de police. La Rotative nous apprenait qu’il avait été relaxé lors de l’audience du 07 octobre. Le jugement est enfin arrivé ce qui va permettre de donner quelques détails et de lancer l’appel à soutien financier.
Surveiller et punir !
Ce camarade était prévenu entre 16h05 et 16h10 de :
1°) dégradation ou détérioration volontaire du bien d’autrui causant un dommage léger (code Natinf* 7905) : en l’espèce quelques tâches de peinture verte (les oeufs de peinture étaient destinés au London Calling).
2°) dissimulation volontaire du visage, sans motif légitime, afin de ne pas être identifié lors de manifestation sur la voie publique faisant craindre des atteintes à l’ordre public (code Natinf* 27328) : cette dernière étant une infraction intentionnelle et non seulement matérielle : se masquer le visage pour échapper à un gazage abondant comme nous l’avons connu n’est donc pas une infraction valant contravention ni même rappel à la loi.
*Natinf désignant la nature de l’infraction, chaque ministère ayant son répertoire de code Natinf.
Les nombreuses images de vidéosurveillance et l’observation du Major n’ont pas permis de lever le doute flagrant quant aux accusations portées, la relaxe était inévitable.
Soutien financier.
Cette bonne nouvelle a un coût non négligeable (autour de 500€) pour ce camarade qui est actuellement au chômage et qui n’a bénéficié que d’une Aide Juridictionnelle partielle. Si vous souhaitez participer à la solidarité financière, prenez contact avec les organisations composant le CAT ou directement avec le CAT : cat@riseup.net
92: Le militant poursuivi suite à la manifestation antifasciste du 6 avril a été relaxé
Suite à la manifestation du 6 avril contre le « Jour de colère 37 », un militant avait été convoqué au tribunal de Tours. Jugé le 9 septembre, il a été relaxé le 7 octobre [1].
Il était accusé d’avoir « volontairement dégradé des effets vestimentaires et équipements de maintien de l’ordre de 6 fonctionnaires de police au préjudice du Ministère de l’Intérieur » et d’avoir « dissimulé son visage afin de ne pas être identifié dans des circonstances faisant craindre des atteintes à l’ordre publique ». Au cours de la manifestation, quelques œufs de peinture verte avait été projetés contre la façade du magasin de Pierre-Louis Mériguet, chefaillon du groupuscule d’extrême-droite locale Vox Populi (aujourd’hui dissous).
9 septembre à 13h30, tribunal de Tours : soutien à l’antifasciste blésois convoqué.
C’est pour sa participation à la manifestation contre Jour De Colère le 06 avril que ce militant est convoqué au tribunal de police (sis dans l’enceinte du tribunal de Tours) le 9 septembre à 14h pour avoir « volontairement dégradé des effets vestimentaires et équipements de maintien de l’ordre de 6 fonctionnaires de police au préjudice du Ministère de l’Intérieur » et d’avoir « dissimulé son visage afin de ne pas être identifié dans des circonstances faisant craindre des atteintes à l’ordre publique ».
Retour en arrière : 2012, l’extrême droite radicale en pleine déconfiture (dans le contexte de montée du FN) tente – à la suite et dans le contexte très favorable de la Manif Pour Tous – de se fédérer. C’est sous la bannière de Jour De Colère (Dies Irae) qu’une improbable coalition de toute l’extrême droite défile à Paris le 26 janvier 2013 : 17.000 à 18.000 militant-es soit la plus grosse manifestation depuis les années 1970 ! Grisés par leur succès, les organisateurs souhaitent rééditer l’exploit au départ dans chaque région et devant leur insuccès total, se limitent à 8 manifestations interrégionales dont une à Tours prévue le 6 avril. Le CAT lance alors une mobilisation dans la foulée du succès de la manifestation du 11 novembre 2013, les néofascistes dépités constatant qu’ils risquent d’être bien moins nombreux que nous décident alors d’annuler (en prétextant des menaces, ce qui a fait rire toute la blogosphère et les réseaux sociaux, y compris et en particulier dans leur propre camp) et de se replier à Nantes pour faire nombre (càd moins de 300 au total). Le CAT décide de maintenir la manifestation pour marquer le terrain : la rue appartient à celles et ceux qui y descendent !
Notre manifestation est un succès mais marque un nouvel épisode dans la répression des mouvements sociaux. Après notamment la manifestation pour le droit des femmes le 08 mars, c’est à notre tour de subir une pression policière bien plus forte que lors du 11 novembre précédent : déploiement visible et agressif de 8 BAC, de 2 fourgons, 3 voitures sans parler d’éventuels renforts… C’est devant le magasin vide de Pierre-Louis Mériguet que la provocation policière qui couvait depuis le début de la manifestation réussit : pour quelques oeufs de peinture verte, c’est un matraquage généralisé générant des ITT, 4 bombones de 500 ml qui sont utilisées sans parler des taseurs et flashball pointés à hauteur de visage à moins de 5 mètres en parfaite infraction des instructions d’utilisation, pourtant fort permissives (la manifestation du 22 février à Nantes contre l’aéroport de Notre Dames des Landes en étant la plus récente illustration). Les manifestant-es et passant-es ayant pris la moindre photo ou vidéo sont systématiquement désignés par l’officier et les policiers en tenue ou en civil (sans brassard) tentent en totale infraction avec les dispositions légales et réglementaires un contrôle d’identité avec saisie des cartes mémoires. Cet épisode violent aurait naturellement nécessité la saisine de l’IGPN mais le CAT tout comme les manifestant-es présent-es n’a évidemment aucune confiance dans les forces de l’ordre. La manifestation se poursuit et se disperse tranquillement sous la présence à peine allégée des forces de l’ordre…
Les suites ne tardent pas : Eric, responsable de l’Union Solidaires (adhérente au CAT) est convoqué quelques jours après au commissariat de Tours (audition repoussée au 15 mai) par le commissaire dirigeant le commissariat de Tours. Puis c’est le tour de notre camarade blésois d’être convoqué sur la base uniquement d’observations visuelles d’un seul fonctionnaire en tenue : pas un témoignage, pas une photo, pas une vidéo n’atteste qu’il ait été porteur du moindre oeufs de peinture. Pire, continuant dans la foulée de l’application ultra répressive de la Ioi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public et de sa circulaire, le policier conduisant l’audition remet à la fin de celle-ci, une convocation pour ce motif à notre camarade blésois alors que jusqu’à maintenant de simples rappels à la loi étaient de mise ! S’y ajoute la dégradation volontaire des tenues des fonctionnaires de police : des dégradations à… la peinture à l’eau ! C’est pourquoi il est important d’être nombreux ce 9 septembre à partir de 13h30 devant le Palais de justice afin de dénoncer cet énième déni de justice : si la seule décision que nous attendons est nécessairement la relaxe, celle-ci n’est pas acquise. Aussi les militant-es et organisations souhaitant soutenir financièrement ce camarade peuvent prendre contact avec le CAT.
Lire en complément Un militant antifasciste convoqué au tribunal suite à la manifestation du 6 avril et le témoignage de notre camarade Répression judiciaire suite à la manif antifasciste du 6 avril.
67: Stop à la répression contre les militant-es et sympathisant-es du CAT et du mouvement social !
Suite à la manifestation du 06 avril, un militant du CAT a été convoqué au commissariat central. Cela s’inscrit dans un contexte de plus en plus lourd alors que Jean Germain menaçait au début de l’année d’interdire toute manifestation rue nationale lors de la circulation du tram. L’Union syndicale Solidaires 37 soutenue dans sa démarche d’audience auprès de la Préfecture par la LDH 37, Alternative Libertaire 37, CNT-PTT Centre, CGT-CNAV, Collectif Antifasciste Tourangeau, ATTAC 37, Les Amis de Demain le Grand Soir, FSU 37, Ensemble ! 37, NPA 37, CGT 37, Parti de Gauche 37, MJCF 37 dénonce la répression ininterrompue qui frappe ses militant-es :
– le 8 mars, lors de la manifestation féministe empruntant la rue Nationale, l’automobile de L’Union Syndicale Solidaires dans le cortège a été verbalisée pour infraction au code de la route.
– le jeudi 15 mai, un des responsables de l’Union Syndicale Solidaires a été convoqué par le commissaire Grégoire Chassaing, chef de la Sûreté Départementale pour non déclaration de manifestation (celle du 06 avril organisée par le CAT : le même jour des membres des Loups Turons agressent sauvagement en réunion aux abords du quartier Velpeau un musicien bien connu sur Tours, les agresseurs bien connus eux aussi courrent toujours… ).