Ce n’est pas un poisson d’avril : c’est dans une série de tweets déchirants que Jean Roucas nous apprend qu’il est « déprogrammé » de la soirée du 14 mars organisée par le club de foot Le Cheval Blanc de Saint-Pierre-des-Corps pour soutenir son activité. Blessé, l’égotiste Jean Roucastagne :
Le hic est que c’est le bureau de l’association ayant appris qu’il est un militant RBM, a décidé d’annuler sa venue après un long débat tout en lui payant malgré tout son cachet ! Malgré cette mise au point très claire, les réseaux sociaux se sont enflammés tant les militant-es FN (jusqu’au plus haut niveau) ont toujours été en phase avec l’humour aussi beauf que creux de Jean Roucas :
Par contre au FN 37, c’est silence radio sur les blogs et les réseaux sociaux : ni les comptes officiels ni ceux des candidat-es aux départementales n’ont crié à la « dictature socialiste ». Il est vrai que nous avons localement Jean Daniel Flaysakier, rédacteur en chef adjoint à France 2 :
Pour celles et ceux intéressé-es par la soirée du Cheval Blanc ou qui souhaite remercier le bureau, voici les coordonnées de son président, William Duprez : 02.47.44.02.21 ou 06.75.98.80.52 et william.duprez@orange.fr
Après l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher, voici 20 des 26 candidat-es dans l’Indre (3 cantons sont toujours en cours de décision d’investiture de la direction du FN). Si vous avez des informations sur un-e ou plusieurs candidat-es, contactez la RAFI : rafindre@riseup.net
Ardentes : Claire Ropars (agent hospitalier) et Jordan Mercier (hôtelier).
Argenton-sur-Creuse : Marie-Laure Petit (médecin) et Bernard Demorat (cadre supérieur à la retraite).
Buzançais : Patricia Chalamet (auxiliaire de vie) et Raymond Alberola (chef d’entreprise à la retraite).
Châteauroux 1 : Jacqueline Asselin (aide à domicile) et Hervé Forest (magasinier cariste).
Châteauroux 2 : Sylviane Duval (retraitée de la banque) et Fabien Lanyi (étudiant).
Châteauroux 3 : Mylène Wunsch (assistante commerciale) et Matthieu Colombier (contrôleur comptable et financier).
Issoudun : Amandine Blondeau (mère au foyer) et Jean-François Gautheron (retraité).
La Châtre : Colette Hornuss (retraitée) et Fabrice Le Guiniec (chauffeur routier).
Levroux : Catherine Cauzeret (mère au foyer) et Michel Rodier (retraité).
Neuvy-Saint-Sépulchre : Marine Beaulieu (employée commerciale) et Jean-Claude Leduc (retraité).
A la lecture de la liste des candidat-es dévoilée le 8 janvier (en avance sur le restant des autres fédérations départementales FN), deux choses apparaissent nettement :
– plus encore qu’en Indre-et-Loire les 15 binômes dévoilés lundi font démontre que le FN est un parti de notables : pas moins de 11 élu-es (35% du total) se présentent pour tenter de cumuler un deuxième mandat ! Pourtant un certain nombre sont membres du bureau du FN 41 et/ou secrétaire de sections, le cas le plus emblématique est Michel Chassier : inamovible secrétaire départemental FN41, conseiller régional de Loir et Cher, conseiller municipal de Blois et demain conseiller départemental ???
– la stratégie « d’ouverture » est avant tout paravent médiatique car au plan local, c’est du vent. Comme en Indre et Loire, quasiment tout-es les candidat-es sont au FN (28). Seuls deux candidats sont au RBM (dont son désormais célibrissime délégué général qui se présente sur le canton de Montoire qui a été la scène de l’entrevue entre Pétain et Hitler le 24 octobre 1940).
A chaque fois qu’un article paraitra sur ce blog concernant un canton ou un candidat (le CAT compte sur vos remontées d’infos : en commentaire (non publié) ou cat@riseup.net), un lien apparaitra ou sera mis à jour.
Beauce : Olivier Besnard et Sophie Boulaigre conseillers municipaux de Mer.
Blois I : Michel Chassier, conseiller régional de Loir et Cher, conseiller municipal de Blois et Laura Naegelen.
Blois II : Jean-Louis Berger, conseiller municipal de Blois et Christine Varneville.
Blois III : Mathilde Paris, conseillère municipale de Blois et Laurent Bras.
Chambord : Frédéric Sauger et Yvelise Fourneau.
Montoire : Jean-Yves Narquin, maire de Villedieu le Château et Odile Blanchard.
Montrichard : Gérard Lajoie et Caroline Debruyne.
Perche : Marc Antoine Andréani et Laurence Anchyse.
Onzain : Cédric Pelé et Laetitia Adam.
Romorantin : François Gabillas et Katia Vacher, conseillers municipaux de Romorantin.
Saint Aignan : Virginie Dupuis, conseillère municipale de Chatillon sur Cher et Robert Limelette.
Selles Sur Cher : Hubert de Pirey et Josette Mazoyer.
Sologne : Jean Bernard et Isabelle Chartier.
Vendôme : Renaud Grazioli, conseiller municipal de Vendôme et Sylvie Lenestour.
Le FN a enfin fini par publier ce mardi vers 20h le lien (disponible depuis 38h) vers l’article de la Nouvelle République. Qu’est-ce que le FN peut avoir à cacher pour ne pas présenter ouvertement ses candidat-es ?
En premier lieu le fait que le FN n’est pas le « parti des ouvriers » : si 91% des ouvrier-es ne votent pas FN, ce n’est pas par hasard. Il suffit de regarder la composition sociale des candidat-es : la moitié des candidat-es sont soit des cadres (11 déclarés) soit des Travailleurs Non Salariés (8 des artisans, commerçant-es et professions libérales) sans parler des 5 retraité-es ainsi que des 3 sans professions qui n’ont pas donné leur ancien poste ou statut.
En second lieu les candidat-es présenté-es sont certes souvent inconnu-es mais il y en a plusieurs qui sont au contraire bien connu-es pour leur radicalité, à rebours de l’image proprette et séduisante que veut donner Marine Le Pen. Il y a évidemment le ticket 100% identitaire à… Saint-Cyr-sur-Loire : Pierre-Louis Mériguet et Christelle Civeaux ainsi que le ticket jocodien : les lectrices et lecteurs de ce blog connaissent bien Jean-Pierre Sanchez mais n’oublions pas la discrète Véronique Péan qui a été cadre au MNR de Bruno Mégret et qui a été l’artisane de l’entrée des Identitaires au FN.
Enfin comme dans le Loir-et-Cher, le FN est un parti de notables : déjà élu-es conseiller-es municipaux (dont un adjoint) en mars 2014, ils sont 5 à se présenter pour tenter de cumuler un second mandat alors même que pourtant les 5 sont déjà au bureau du FN 37 et parfois responsable de section !
Alors que nous vous dévoilions hier soir dimanche en exclusivité un premier binôme (canton de Langeais), il y a fallu attendre l’article de la Nouvelle République pour découvrir la liste. Impossible de la trouver sur les pages facebook officielles du FN 37 et de ses sections, pas plus que sur celles des candidat-es déclaré-es… Seul Pierre-Louis Mériguet, fier comme Artaban dans son nouveau costume (de candidat) et visiblement très satisfait de son ticket 100% (ex) Vox populi (avec l’ancienne n°4 de la liste FN aux municipales à Tours), affiche un lien avec l’article de la Nouvelle République :
Bref, l’omerta totale : le FN a-t-il quelque chose à cacher ?
En attendant une analyse globale des candidat-es à paraître demain, voici la liste que le FN se garde bien de rendre publique, en se contentant de publier les habituelles actualités (faits divers) et communiqués de presse sur les réseaux sociaux ou en ne mettant pas à jour les blogs.
A chaque fois qu’un article paraitra sur ce blog concernant un canton ou un candidat (le CAT compte sur vos remontées d’infos : en commentaire (non publié) ou cat@riseup.net), un lien apparaitra ou sera mis à jour. Pour celles et ceux voulant en savoir plus, il y a déjà un peu (trop peu) de lecture :
Amboise : Claude Carchon (retraité) et Nelly Sellier (sans profession) ; suppléants : Étienne Sautereau et Caroline Baranger.
Ballan-Miré : Jean-Michel Pottier (retraité des transports) et Carole Perret (secrétaire comptable) ; suppléants Patrick Lecerf et Nelly Michel
Bléré : Marc Di Meglio (commerçant) et Michèle Mermet (mère au foyer) ; suppléants Sonia Pottier et Gérard Meusnier.
Château-Renault : Daniel Bretaudeau (retraité des transports) et Isabelle Cesvre (retraitée) ; suppléants Patrice Durand et Pascale Lemoine.
Chinon : Gérard Salichon (officier de marine marchande) et Flora Pontlevoy-Mascart (étudiante en 5è année de médecine) ; suppléants Daniel Gorin et Colette Lequeux.
Descartes : Karl Claessen (commerçant) et Laure-Marie Chouffot (mère au foyer) ; suppléants : Frédéric Begouin et Coralie Ojeda.
Joué-lès-Tours : Jean-Pierre Sanchez (chargé de mission entreprise publique) et Véronique Péan (cadre dans l’édition) ; suppléants Sébastien Dejardin et Jacqueline Alix
Langeais : Daniel Fraczak (cadre retraité du nucléaire) et Sylvie Giot (commerçante) ; suppléants Fabien Ollivier et Laurence Auger.
Loches : François Martinet-Vierthelin (chauffeur) et Éva Kukulski (retraitée de l’aéronautique) ; suppléants : Pierre Bruneau et Olivera Sreckovic.
Montlouis-sur-Loire : Daniel Maingaud (cadre retraité du privé) et Élisabeth Margot (artisan) ; suppléants : Eric Lemeunier et Danielle Vidard.
Monts : Armel Fillon (agriculteur) et Astrid Robin (mère au foyer) ; suppléants : Raymond Deschamps et Béatrice Sauvard.
Saint-Cyr-sur-Loire : Pierre-Louis Mériguet (commercial) et Christelle Civeaux (secrétaire médicale) ; suppléants : Pascal Barison et Marie Millet.
Sainte-Maure-de-Touraine : Jean-Michel Triadou (chef d’entreprise retraité) et Christine Rapicault (conductrice de bus) ; suppléants : Gérard Maunet et Valérie Gasquez.
Saint-Pierre-des-Corps — Saint-Avertin : Bruno Lamy (responsable de production alimentaire) et Marie-Madeleine Bouchet (retraitée de la santé).
Tours 1 (nord) : Gilles Godefroy (conférencier) et Hélène O’Connell (cadre commercial en projet de création d’entreprise) , suppléants : Pascal Maray et Lucienne Vivès.
Tours 2 (est) : Jean-Guy Protin (professeur des écoles) et Laurence Lecardonnel (assistante de direction) , suppléants : François Le Chevalier et Gabrielle Boutreux.
Tours 3 (sud) : Gilbert de Vautibault (cadre bancaire) et Sylvie Becker (antiquaire) ; suppléants : Lucien LORENZI et Gabrielle TALMA.
Tours 4 (ouest) : Jacques Coquelet (cadre technico-commercial) et Josette Rossignol (cadre de santé) ; suppléants : Adrien MARNAY PIQUET-PELLORCE et Madeleine SEGARD.
Vouvray : Stanislas de La Ruffie (avocat) et Élisabeth Collet (professeur de lettres classiques) ; suppléants : Daniel Menoret et Patricia Josiane Bresson.
L’homme est discret mais vous l’avez sûrement déjà vu en photo sans savoir qui c’est :
Son nom ? Daniel Fraczak, membre du bureau du FN 37 et candidat aux prochaines départementales avec Sylvie Giot (qui se présente pour la première fois à une élection) sur le canton de Langeais. Né le 15 janvier 1955 et habitant La Chapelle-sur-Loire (et avant Beaumont-en-Véron quand il travaillait à la centrale nucléaire d’Avoine), cet ancien cadre retraité d’EDF est un candidat représentatif du nouveau FN voulu par Marine Le Pen tout comme son homologue jocodien Jean-Pierre Sanchez (cadre EDF en activité), à l’inverse d’un Pierre-Louis Mériguet. Elu conseiller municipal sur une liste sans étiquette lors des élections en mars 2014, il est devenu adjoint au maire de La Chapelle sur Loire et même représentant communautaire au Pays de Bourgueil ! Sans passé politique radical connu, c’est donc fort logiquement qu’il a été investi officiellement lors de la traditionnelle galette des rois organisée lors du 3ème dimanche de janvier par le FN37. Lecteur habituel de Valeurs actuelles tant dans sa version papier qu’en ligne où il commente (avec une syntaxe douteuse) à l’occasion certains articles :
quand il n’intervient pas de façon assez pondérée sur le facebook de son ami Jean-Pierre Sanchez…
Pierre-Yves Narquin est complètement décomplexé comme vous l’avez lu et vu dans la première partie de cet article ce qui donne lieu à d’autres tweets hallucinants, ce qui ruine définitivement toute tentative de « dédiabolisation » : âmes sensibles s’abstenir…
Être « anticommunautariste » au RBM c’est être…
tout en ne craignant pas de jouer sur les deux tableaux :
Il peut critiquer Sarkozy tout en reprenant ses fondamentaux communicationnels :
mais en allant évidemment beaucoup plus loin donnant sa vision de la « laïcité » :
Si un jour Jean-Yves Narquin ne se sent plus à ses au RBM, qu’il prenne contact avec l’Alliance Royale présente sur le canton avec notamment Alain Alexandre…
Vous vous souvenez de la tendance complotiste (retweet fréquente de hoax) ? Ainsi une hirondelle fait toujours le printemps chez Narquin, la liberté (artistique) est bonne pour Houellebecq mais pas pour Abd Al Malik :
En parlant de « laïcité » , voici sa conception :
au point de joindre l’acte à la parole :
donnant là une conception de la vie politique qui fusionne vie personnelle et mandat politique…
Un peu plus tard, il « approfondit » sa vision de la « laïcité » :
Comme tout partisan acharné de Zemmour – qui partage avec nombre de militant-es FN les condamnations pour entre autre incitation à la discrimination ou à la haine raciale – il (re)tweet très souvent son maître à penser :
au point de lancer un boycott des annonceurs de Itélé quand Zemmour se retrouve remercié :
Et alors que les idées du FN sont reprises par tous les gouvernements successifs depuis 25 ans, certain-es sont assez parano pour craindre une quelconque censure qui ne les a jamais frappé :
Et tout de suite revient inévitablement la thématique de la « dictature socialiste » :
Aussi nous avons presque eu envie de nous cotiser pour l’envoyer au Rojava afin de lui faire réviser Marx et Lénine :
Déjà sous pression pendant l’affaire Zemmour, Jean-Yves Narquin se lâche sans retenue à la suite de l’affaire de Joué-Lès-Tours :
relayant parmi les pires tweets publiés :
Après ce long réquisitoire, la parole à la défense :
Chacun-e est désormais en mesure de juger de la validité de cette assertion…
Au vu de l’actualité dramatique, le rythme de publication sera probablement un brin plus lent mais l’activité antifasciste reste plus que jamais d’actualité, à bientôt dans la rue.
Vous avez fait connaissance dimanche avec Jean-Yves Narquin, maire depuis 2008 de Villedieu-Le-Château (409 habitant-es, canton de Vendôme) qui a rejoint le RBM au printemps 2012 à la faveur d’un tweet scandaleux autour de la mort de Francesca, bébé Rrom à la gare de Lille Flandres. La polémique en découlant est presque éteinte pour deux raisons essentiellement : d’une part la twittosphère a cessé de répondre aux provocations croissantes de Jean-Yves Narquin et d’autre part Marine Le Pen a envoyé un message indirect mais clair en prenant position suite à la mort d’un autre bébé Rrom en région parisienne car le maire refusait son inhumation, prétendant la réserver aux seuls contribuables de la commune :
Tout cela amène un étonnant et « inattendu » rétropédalage :
Mais nous sommes à moins de 3 mois des élections départementales 2015, enjeu de premier plan pour le FN/RBM.
Ce bref article va montrer que le tweet polémique loin d’être un dérapage est au contraire pleinement représentatif de cet élu RBM de premier plan puisqu’il en est le délégué général national et qu’il est entre autre par ailleurs assistant parlementaire de Bernard Monot après avoir été assistant parlementaire de son père puis de sa soeur à l’Assemblée Nationale en parallèle d’une carrière dans la communication (groupe Lagardère) après ses études à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles. Bref, tout sauf un amateur même si tout le monde peut avoir des lacunes :
Le positionnement de Jean-Yves Narquin est-il simplement représentatif de la dérive à droite de la droite d’une petite partie de la société française ?
Comme pour Jean-Pierre Sanchez, il est permis de s’interroger. Pas d’engagement radical dans sa jeunesse, issue d’une famille de droite gaulliste, venant d’un milieu social très aisé, rien ne prédisposait Jean-Yves Narquin à virer à l’extrême droite la plus décomplexée. Son ralliement tardif, sa grande culture politique, son aptitude à la communication ne l’empêche pas d’avoir dès le départ affiché clairement la couleur en terme de proximité idéologique, par exemple en choisissant clairement parmi ses amis Facebook ou ses abonnements Twitter des militant-es clairement affiché-es à la droite du FN :
ou encore :
Sur twitter il semble un peu plus prudent, ses abonnements reflètent largement sa position d’élu local et responsable national RBM, il suit les comptes des journalistes et médias les plus influents ainsi que les comptes des élus et sections RBM et FN, mais il y a tout de même quelques abonnements problématiques dont certains comptes vérouillés :
Ses abonnements n’étant pas très nombreux (au contraire des responsables politiques comme Marine Le Pen par exemple) et son inscription sur Twitter étant récente (été 2014), cela reflète un choix clair de sa part. Mais il faut justement revenir sur ses tweets et surtout ses très nombreux retweets pour comprendre qui est Jean-Yves Narquin, petit florilège :
Narquin, élu républicain ?
Mais Jean-Yves Narquin ne se contente pas d’avoir l’insulte facile :
il n’hésite pas à retweeté de nombreux hoax venant de la galaxie identitaire, exemple :
La récente polémique ne sort pas de nulle part :
et Jean-Yves Narquin a montré plusieurs fois une proximité idéologique avec la galaxie identitaire :
Il est d’ailleurs abonné au compte Objet Remigration depuis le 16 novembre.
Retrouvez la suite de cet article à partir de vendredi 7h, avec notamment les positionnements de Jean-Yves Narquin sur l’actualité particulièrement chargée du mois de décembre : le « terrorisme » , les crèches dans les bâtiments publics, Zemmour etc.
Né en 1950 et frère de Roselyne Narquin-Bachelot, Jean-Yves est le fils de Jean Narquin (1922-2003) député gaulliste de la 1ère circonscription du Maine et Loire. C’est logiquement qu’il adhère au RPR puis à l’UMP sans se faire remarquer, accaparé qu’il était par sa carrière dans la communication, en particulier pour le groupe Lagardère. C’est donc tardivement qu’il devient maire de Villedieu-le-Château (409 habitant-es) en 2008.
Plus récemment, il quitte l’UMP et créé le Rassemblement Républicain autour de sa personne avant de rejoindre le RBM au printemps 2012 et se faire réélire à Villedieu-le-Château avant de se présenter sur la 3ème circonscription du Loir-et-Cher :
Au soir du 1er tour le 10 juin 2012 il ne récolte que 13,08% soit 6766 voix (le dernier étant Alain Alexandre de l’Alliance Royale avec 30 voix). Ce qui ne l’empêche pas de devenir une référence pour le FN 41 car c’est le seul maire RBM/FN de la région Centre Val-de-Loire, région qui se situe en dessous de la moyenne nationale pour le nombre d’élu-es RBM/FN (et encore plus si on enlève le Loir-et-Cher). Il ne devient qu’une véritable star nationale qu’en devenant délégué général du RBM le 22 septembre 2014, ce qui lui vaudra un premier avertissement médiatique : l’hebdo satirique l’accuse d’avoir dragué les chasseurs de CPNT. Il s’en défend évasivement comme à son habitude :
Ce qui n’empêche pas Jean-Yves Narquin d’envoyer de drôles de voeux 2015 :
tout en se félicitant d’avoir bien diné quand il y a plus de 100.000 SDF en France et qu’il y a déjà au moins 10 mort-es de froid et de faim (dont deux bébés Rroms) recensé-es pour cet hiver 2014 :
Seules ses statistiques l’intéresse, pourtant au demeurant fort limitées (même pour un compte récent) :
Alors se souvenant des leçons de Jean-Marie Le Pen, Jean-Yves Narquin – qui parle de lui à la 3ème personne – en remet une couche :
ad nauseam, d’autant qu’aucun élu-e, aucun cadre du FN ou du RBM n’a réagi à cette heure :
Peut-être parce que Rrom prend deux « r » et surtout parce que c’est au 115 de les loger ?
Celles et ceux qui veulent en savoir plus cet élu RBM reviendront sur notre blog mardi dès 7h pour lire un article actuellement en préparation. Vous pouvez y contribuer en envoyant des infos : cat@riseup.net