Le dimanche 6 avril prochain, l’extrême-droite de toute la région manifestera à Tours, dans une déclinaison locale du Jour de colère qui a eu lieu à Paris le 26 janvier dernier. Ce Jour de colère 37 (JDC37) est l’occasion de se pencher sur la composition régionale du mouvement… et sur les réponses à apporter à ce défilé.
Le 26 janvier, à Paris, tout ce que la France compte de réactionnaires avait défilé sous l’étiquette « Jour de colère » : frange dure des Bonnets rouges, Printemps français (ultras du mouvement anti-mariage gay), catho intégristes, dieudonnistes et soraliens, groupuscules identitaires et nationalistes avaient battus le pavé. Bilan : 15 000 personnes dans la rue laissant libre cours à leurs haines de l’autre sous toutes ses formes (personnes LGBT, étrangers, francs-maçons), de la gauche, de la modernité, des taxes, selon les goûts particuliers de chacun. Les propos antisémites, les quenelles, les appels à la haine se sont multipliés ce jour-là de la part d’une droite extrême qui revivait un peu son 6 février 1934.
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