Archives quotidiennes :

146: Le CAT au forum Solidaires 37 samedi 14 novembre

Le samedi 14 novembre 2015, de 15h00 à minuit, à la maison des syndicats, 18 rue de l’Oiselet, 37550 Saint Avertin

Inscrivez vous avant le 7 novembre 2015 auprès de militant-es ou à SOLIDAIRES 37 : 02 47 28 39 94 ou 06 75 41 19 10 ou par mail à solidaires37@orange.fr

Vous pouvez venir avec vos enfants, des animateurs leur tiendront
compagnie de 15h00 à 20h00.

Prévenez-nous impérativement de leur présence et de leur âge !

Tout au long de l’après midi :

les stands et expositions de diverses associations : Les Amis de Demain le Grand Soir, Collectif santé, collectif antifasciste tourangeau, Retirada 37, Osez Le Féminisme, etc.

Librairie : choix de livres adultes et enfants

Buvette

FEMMES : Le combat continue !

Elles sont migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration.

En provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, elles s’inscrivent dans une histoire migratoire post-coloniale qui imprègne leur cheminement individuel. Travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « femmes immigrées ».
Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus.

Partout où elles se déplacent et militent (leur banlieue de résidence, leur lieu de travail, une usine qui ferme avec des licenciements, le syndicat, les réunions, les négociations, les manifestations, dans l’espace public ou privé), elles incitent leurs interlocuteurs à modifier leur regard sur les femmes, sur les immigré-e-s, sur les ouvrièr–e–s et les précaires. Par–delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis que s’accentue la précarisation du salariat.
Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».

L’Engrenage est une coopérative d’éducation populaire qui vise à réintroduire du politique dans le débat public pour libérer l’expression populaire, fertiliser nos contradictions, travailler nos représentations et cultiver l’intelligence collective. C’est pourquoi nous avons fait appel à cette coopérative pour animer un atelier/débat dans le cadre de notre Forum.
« S’il suffisait de décréter la parité hommes-femmes pour lutter contre le sexisme, ça se saurait ». Cet atelier est destiné à celles et ceux qui souhaitent travailler l’articulation entre éducation populaire et phénomène de discrimination, entre luttes et revendications, reposant sur le genre.

Pour celles et ceux qui souhaitent comprendre les inégalités sociales de genre, qui souhaitent se conscientiser et s’émanciper de la place genrée à laquelle elle-il est assigné-e, dans le but d’agir sur son environnement professionnel, militant et personnel…

Dès 15h00 : accueil

De 15h30 à 17h00
Atelier/débat animé par la Coopérative d’Education Populaire l’Engrenage « les discriminations de genre »

17h15-18h00 : Projection du film « d’égal à égales » de Corinne Melis et Christophe Cordier

Suivi d’un débat 18h00-20h00 avec Corinne Melis (réalisatrice), Cécile Gondard-Lalanne (porte parole de Solidaires) et des éducatrices populaires de l’Engrenage.

20h00 : restauration sur place : Repas complet hors boisson 10 euros

5 euros chômeurs, étudiants et précaires

Gratuit enfants moins de 10 ans

Réservation CONSEILLEE

À partir de 21h30, place à la musique…

“MORDOR”, groupe de rock pêchu »

« VERS SOLIDAIRES » groupe de rock militant (SUD PTT)

Entrée gratuite

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Angers : attaque par des néofascistes d’un meeting NPA !

Angers : Tentative d’intimidation au meeting du NPA

Le mercredi 4 novembre se tenait à Angers un meeting du NPA avec la présence de Philippe Poutou. Peu avant le début du meeting entre 15 et 20 fachos ont décidé de venir pourrir l’ambiance. Armés de fumigènes, masqués pour certains, et brandissant une banderole « Poutou au Goulag » (seraient-ils, en plus d’être fascistes, staliniens pour apprécier autant le Goulag ?) ils se sont rapidement approchés de la salle où le meeting se tenait et ont vociféré des slogans racistes et fascistes. Parmi ses slogans on peut noter le classique xénophobe « Bleu, blanc, rouge, la France aux Français », mais aussi des choses plus originales comme « Poutou casse-toi Angers n’est pas toi » ou « Poutou au goulag ! ». Mais ce qui doit le plus attirer notre attention doit sans doute être le fait que quand les militant-e-s présent-e-s pour le meeting ont entonné l’Internationale, les fascistes ont répondu par les Lansquenets. Dans cette chanson, qui est aujourd’hui un hymne partagé par un grande partie de l’extrême-droite nationaliste, on peut entendre : « Que crèvent les marxistes, les juifs capitalistes ». Et c’est bien cela que vociféraient devant la salle Daviers les jeunes fascistes le mercredi 4 novembre montrant leur vrai visage antisémite.

Un autre fait a attiré l’attention des militant-e-s antifascistes présent-e-s sur place : la signature de la banderole. En effet celle-ci était siglée RED pour Rassemblement des Étudiants de Droite. Ce mouvement, bien connu des militant-e-s angevin-e-s depuis quelques années, semblait néanmoins avoir disparu. Est-ce qu’on doit s’attendre à une réactivation de ce pseudo-syndicat étudiant ? Rien n’est moins sûr. Parmi les fachos présents, aucune tête connue du RED, qui rappelons le était d’avantage proche du FNJ (mené entre autre par Arthur de Vitton et Jean Eudes Gannat, tous les deux membres du FN 49) alors que mercredi soir, ce sont des têtes connues de Génération Identitaire qui menaient la danse, ainsi que des membres de la microscopique Action Française Étudiante. Alors ont-ils la volonté de relancer le RED ou bien se servent-t-ils habilement de cette structure comme cache-sexe pour ne pas mettre en avant les Identitaires ou l’Action Française dans ce type d’action ? L’avenir nous le dira très rapidement.

Après quelques minutes de bousculade les fiers militants nationalistes ont dû amorcer un repli stratégique dès lors qu’ils ont aperçu une voiture de police. Courage, fuyons !

Le mouvement social angevin doit tirer un certains nombre d’enseignements de cette action. Tout d’abord les fachos sont désormais prêts à s’attaquer n’importe quel événement public et nous devons prendre nos responsabilités afin d’en assurer la sécurité. D’autre part le mouvement nationaliste angevin recrute aujourd’hui des militants extrêmement jeunes. La plupart des participants ne devaient pas dépasser les 18 ans, loin de là. De là à penser que dans des lycées de la ville (privés cela va de soi) des encadrants font du prosélytisme en direction des élèves, il n’y a qu’un pas…

Finalement, nous devons rapidement nous organiser pour leur opposer un mouvement antifasciste déterminé à ne pas leur laisser la rue.

Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos !

Le Réseau Angevin Antifasciste

Communiqué du NPA49

Face au danger de l’extrême droite, construire le mouvement social

Mercredi 4 novembre à Angers, Philippe Poutou a animé une réunion publique qui a permis un débat sur la situation politique et les perspectives de construction d’un mouvement social face aux attaques incessantes du gouvernement et du MEDEF contre les salarié-e-s et face au saccage de la planète par les entreprises capitalistes.

Si le débat s’est déroulé de façon fraternelle entre militants, sympathisants de gauche, écologistes et libertaires, il fut malheureusement précédé par une tentative d’intimidation d’une petite vingtaine d’enragés se réclamant du RED, groupuscule étudiant d’extrême droite. Leurs vociférations, « Poutou au Goulag », « Poutou, Angers n’est pas à toi » et « La France aux Français », leurs saluts fascistes, leurs fumigènes, leurs visages masqués et leur présence musclée avaient visiblement pour but d’empêcher la tenue de la réunion. À cet égard, ils ont échoué. Après que les participants à la réunion les ont calmement fait reculer, ils ont dû décamper peu avant l’arrivée de la police. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit là d’une inadmissible atteinte à la liberté d’expression.

Pour le NPA 49, cette agression révèle une fois de plus le vrai visage de l’extrême droite. Celle-ci fonde son audience sur un discours xénophobe et le ciblage de boucs émissaires. Mais sa véritable fonction est de s’attaquer aux organisations démocratiques et au monde du travail. Face à ce danger mortel, la meilleure réponse est de construire un mouvement social qui offre une véritable perspective de changement de la société et de solidarité internationaliste. C’est ce à quoi continuera de s’attacher inlassablement le NPA.

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