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101: La répression contre les antifascistes continue : Pierre-Alain Roiron vs Solidaires 37 (round 1)

Manifestement au PS, certains ont clairement choisi leur camp : plutôt le FN que les anticapitalistes ! C’est le cas du maire de Langeais (depuis 2008) Pierre-Alain Roiron, frère de Claude Roiron (ex présidente du Conseil général d’Indre-et-Loire) qui a la prétention de poursuivre l’Union Syndicale Solidaires 37 pour un collage  « sauvage » antifasciste alors que pendant les élections politiques, le respect du Code de l’environnement est au mieux un détail et que le restant de l’année, l’hideux et très souvent illégal affichage commercial s’étale partout sans que la moindre poursuite n’ait jamais été engagée et dont l’enlèvement est pourtant une charge pas négligeable pour les contribuables à l’heure où la Cour des comptes dénonce sa gestion comptable.

Pierre-Alain Roiron, le maire PS de Langeais, conseiller régional,

n’aime pas l’affichage « sauvage » dans sa commune ! Solidaires 37

Il a porté plainte contre SUD/SOLIDAIRES pour son attitude criminelle pendant l’été : Ce syndicat, dans le cadre d’une campagne d’affichage départementale contre l’extrême-droite et contre les capitalistes, a eu l’outrecuidance de coller « en dehors des clous » 4 ou 5 affiches ou autocollants sur sa commune. La plupart de ces affiches ont été d’ailleurs recouvertes par d’autres collages, notamment par celles des chasseurs qui peuplent nos campagnes.

Le jeudi 27 novembre, le délégué départemental de SUD/SOLIDAIRES a donc été entendu par la police au sujet de cette affaire qui frise l’atteinte à la sûreté de l’État ! Sur les photos présentées au syndicaliste, une affiche flottait d’elle même au vent. Même pas besoin des services municipaux pour l’enlever !

Notons que c’est la première fois que, dans le cadre de ses activités militantes, ce syndicat se retrouve confronté à ce genre d’incident. Il faut dire que, dans de très nombreuses communes du département, « l’affichage libre » (prévu par la loi) n’existe pas ou lorsqu’il est présent est souvent sous-dimensionné ou squatté par des affiches publicitaires commerciales. Ainsi, les maires, y compris les plus réactionnaires, sont peu enclins a reprocher aux militants des pratiques induites par l’absence d’espaces démocratiques dans leurs communes.

Au final, le syndicat risque de se retrouver à être condamné à plusieurs centaines d’euros d’amende. Le prix à payer pour pouvoir exprimer des opinions progressistes dans une France « socialiste » ?

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